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En France cette profession fait partie des professions médicales à compétences limitées (comme les dentistes par exemple). Pour être sage-femme il faut passer le concours de la première année le fameux « PACES », commune avec les médecins, dentistes et pharmaciens. A l’issue de ce concours il reste ensuite 4 années d’études à faire en École de Sage-femme.

La sage-femme est habilitée à s’occuper d’une femme tout au long de sa vie dans le cadre de la physiologie (c’est-à-dire lorsque tout s’avère normal): consultations de gynécologie (contraception, prévention de cancer du col, des pathologies mammaires, réalisation d’IVG médicamenteuse), suivi de grossesse normale, cours de préparation à la naissance, accouchement normal (NB: en France les sages-femmes réalisent seules 87% des accouchements), suivi de post-partum de la femme et du nouveau né, consultation d’allaitement, et selon les formations complémentaires qu’elle a reçue : consultation d’acupuncture, de tabacologie, réalisations d’échographies etc. Bref elle peut faire beaucoup de choses!

Lors du dépistage d’une pathologie la sage-femme se réfère au médecin et est souvent amenée à travailler en collaboration avec un médecin gynécologue obstétricien, anesthésiste, généraliste, pédiatre ou autre spécialiste.

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Source photo ci-dessus site du Conseil de l’Ordre des Sages-femmes 

Source photo ci-dessous site de l’ANSFL

Et pour un homme on dit « sage-homme »?! Non car étymologiquement le « sage » du mot « sage-femme veut dire « la sagesse dont elle/il doit faire preuve », envers la femme donc. On ne peut pas dire sage-homme, cela n’aurait pas de sens! Pour un homme qui exerce cette profession on parle de lui comme la ou le sage-femme aussi tout simplement ou éventuellement le/la maïeuticien/nne(=celui qui possède l’art de la maïeutique, l’accouchement).